Rififi à Dunkerque. Plusieurs bateaux fluviaux sont bloqués au port, pour une durée indéterminée, en attente de déchargement. Ils transportent 30 000 tonnes de céréales destinées à un navire ...qui n'est pas là !
Les bateliers s'inquiètent du paiement de leurs "surestaries" (les indemnités dues au batelier par l'affréteur en cas d'attente excessive).
Leur syndicat, "La Glissoire" exige le règlement de ces surestaries (cf
Cap-à-l'amont n°52). Il vient d'adresser une lettre de mise en demeure aux cinq affréteurs concernés : Cargill, CFNR, Lallemant, Logistra et SCAT. Quelques uns ont garanti, verbalement, que les bateliers seraient indemnisés, les autres renvoient la balle au destinataire des céréales, la SICA.
"La Glissoire" exige un engagement écrit et rappelle à ses adhérents qu'ils peuvent s'opposer au déchargement tant qu'ils n'auront pas obtenu cette garantie.