Forts du soutien de la grande majorité des artisans bateliers qui souhaitent que soit fixé puis contrôlé un seuil légal de rémunération du fret fluvial, le syndicat "La Glissoire" invite les courtiers et les chargeurs à négocier.
Un courrier (reproduit dans le n°23 de "Cap-à-l'Amont") vient de leur être adressé. Le syndicat propose une première réunion de travail, le 14 avril après-midi, au siège de la CNBA (la Chambre Nationale de la Batellerie Artisanale).
Objectifs :
- présenter les critères d'évaluation d'un seuil de rémunération minimum en dessous duquel un marinier travaillerait à perte,
ce que lui interdit le Code du domaine public fluvial (article 209 du CDPF) ;
- proposer aux courtiers qui s'engageraient à respecter ces critères, de bénéficier du statut de "courtiers partenaires de la batellerie".
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Nous sommes convaincus, déclare Daniel Claeys - président de La Glissoire et signataire de ce courrier
- qu’un partenariat durable et respectueux des avantages des uns et des autres peut se mettre en place avec une majorité de courtiers et de chargeurs : c’est dans cette intention constructive que nous souhaitons vous rencontrer..."
Il s'agira, sans doute, de la dernière réunion de réflexion et d'échange avant l'Assemblée Générale du jeune syndicat, le 17 avril à Marolles.
RAPPEL :
Que veulent les bateliers ? ("Murmure" du 22/04/2010).
POUR EN SAVOIR PLUS -
Voici deux ouvrages récents et que nous recommandons :
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Transports et logistiques fluviaux - Damien M.M. (2009 - 608pages - 85,00€) - Un panorama très complet des divers modes de transports fluviaux ou fluvio-maritimes dans le monde...
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Cinq siècles de transport fluvial en France - Roblin L. (2003 - 128 pages - 15,90€) - Un bel hommage à la batellerie et à sa longue histoire...