Voies Navigables de France, maître d'ouvrage du canal Seine-Nord-Europe (SNE), vient de lancer son
avis d'appel public à concurrence pour la construction puis la concession de ce canal à grand gabarit, projet le plus emblématique du Grenelle de l'environnement.
Le groupe français
Vinci, et l'espagnol
Abertis au travers sa filiale
Sanef, se sont déjà portés candidats.
Le "Moniteur" pense qu'ils ne seront pas les seuls et que d'autres "majors" seront bientôt sur les rangs, à commencer par
Bouygues ou
Eiffage.
Les candidatures devront être adressées à VNF avant le 15 juin.
Le dossier est impressionnant : 106 km d'un canal de 54m de large et 4,5m de mouillage, avec 7 écluses de 6 à 30m de chute d'eau, au gabarit 190m x 12,5m, et 3 ponts-canaux dont un de 1,3 km au dessus de la Somme, à Péronne.
Au final, le partenaire privé qui sera retenu devra mettre sur la table 2,1 milliards d'euros, soit la moitié du coût total, et pouvoir démarrer les travaux en 2011, pour une mise en service en 2015.