Le secrétaire d'État au tourisme Hervé Novelli a annoncé vendredi 17 octobre que l'État injecterait trois millions d'euros pour la réhabilitation des anciens et vétustes barrages à aiguilles du Cher canalisé.
Les ouvrages menacent ruine et leur restauration coûterait dix millions d'euros. Mais les querelles n'en finissent pas : ni les collectivités locales, ni le Syndicat inter communal du Cher canalisé, gestionnaire de la voie d'eau, ne sont prêts à mettre la main à la poche. Et par dessus le marché, les fédérations de pêche régionales militent pour
« l'enlèvement des barrages du Cher canalisé », afin de laisser les poissons migrer tranquillement.
Pendant que tout ce petit monde gesticule, le Cher continue de décrépir...
Lien :
Article de La Nouvelle République 20 octobre 2008
Dans Fluvial :
Remous sur le Cher- Fluvial n°183
Tempête sur le Cher - Fluvial n°176
Note ajoutée le 25 mai 2009 :
Hélas, ces sages promesses interviennent un peu tard (
effondrement du barrage de Chisseaux le 18 mai 2009).